Le cochon

Toutes les fermes ou presque élevaient au moins un cochon : « Lo qu’a pas un ostal, un ort e un porc, tant val que siaga mort » (Celui qui n’a pas une maison, un jardin et un cochon, tant vaut-il qu’il soit mort). On l’achetait jeune pour le nourrir. La chaudière que vous voyez au fond à droite permettait de réaliser la bouillie. On faisait cuire des pommes de terre, des betteraves, des choux et on donnait cette bouillie à manger aux cochons avec du son. Le cochon était tué pendant l’hiver. Vous pouvez voir devant vous les différents éléments permettant de tuer le cochon et de faire la charcuterie.

Tout est bon dans le cochon ! 

Le repas des os 

Dans une marmite en cuivre mettre les os du ou des cochons, ajouter l’os rance du jambon de l’année d’avant, thym, laurier, sel, poivre et oignon piqué de clous de girofle. Ne pas oublier les yeux qui sont excellents !  Faire prendre la cuisson aux os très rapidement, puis ralentir le feu. Attention, il faut absolument qu’ils bouillent sans interruption. Les retourner de temps en temps en les faisant sauter, rectifier l’assaisonnement. Ceci pendant 3 heures environ. Quand on retire les os du feu, il faut les servir immédiatement. Eviter de les laisser dans les marmites car ils seraient tachés par le vert de gris.